Voici le retour de certains étudiants après avoir réalisé la licence !
Si vous shouhaitez contacter ces anciens étudiants pour plus de questions, leur Instagram est à disposition en fin de critique.
Ces avis sont précieux ! Bonne lecture !
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" Après un baccalauréat scientifique dans un lycée situé à une heure de Toulouse, j’ai intégré le Parcours Spécial avec l’idée de poursuivre des études en physique-chimie. Dès mes premiers cours de chimie, j’ai découvert la diversité des domaines que recouvre cette science et me suis particulièrement passionné pour la synthèse de molécules. J'ai pu préciser mon projet d'étude grâce au stage de L3PS dans une équipe de chimie de synthèse et de chimie supramoléculaire à l’Université de l’Ohio, aux États-Unis. Cette expérience de quatre mois de recherche en fin de licence m’a grandement ouvert les yeux et m’a permis de mieux comprendre une discipline que j’aimais déjà étudier en cours.
J’ai ensuite poursuivi avec le master Chimie Santé à Toulouse où j’ai terminé major de promotion, ponctué par deux stages de recherche, dont un à l’Université de Berkeley, et un stage final en synthèse organométallique et catalyse au CEMES-CNRS. J’y débuterai en octobre 2025 une thèse de doctorat.
Aujourd’hui, je suis convaincu que mon passage par le Parcours spécial, grâce à la qualité de l’enseignement proposé, la rigueur scientifique exigée ainsi que les qualités humaines des professeurs à été déterminant dans mon épanouissement scientifique et personnel. "
Instagram : @vincent_gca
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" Quand j’étais au lycée, j’ai passé un bac S et spé maths. J’étais une bonne élève, j’avais de bonnes notes, un bon dossier : tout me destinait à aller en prépa, mais ce n’était pas ce que je souhaitais. J’avais peur de la pression exercée, je ne savais pas ce qu’était le métier d’ingénieur et je n’avais pas envie de me tuer dans mes études. Parallèlement, j’avais peur de m’ennuyer dans une licence classique. Je savais que je souhaitais être professeur, donc, dans ma tête, je devais réaliser une licence de maths puis aller en master MEEF. J’ai donc tapé au pif des licences sur Parcoursup un peu partout dans le sud de la France et je m’étais dit : « Roh, je verrai bien où je suis admise. »
Puis sont arrivés les résultats de Parcoursup et j’ai été admise de partout. Il y a donc eu une panique à bord, car j’avais 4 jours pour me décider dans quelle formation aller. Avant de refuser des formations, je me suis renseignée sur chacune d’elles. C’est là que j’ai connu les Parcours Spéciaux. Le fait que ce soit un cursus renforcé, qu’il y ait des passerelles avec les formations classiques, qu’il y ait plus d’accompagnement et d’encadrement par les professeurs et le stage à l’étranger m’a attirée et j’ai foncé ! (Avec un peu de stress de partir de mes montagnes.)
Arrivée en L1, un peu timide, j’ai commencé à rencontrer mes premiers amis de promo ! Je pense que c’est un gros atout dans la vie universitaire, la promotion, pour bien réussir ! J’espère que c’est encore le cas aujourd’hui, mais l’entraide est un grand facteur de réussite : je me souviens encore des après-midi qu’on passait à faire les DM de physique à 10 dans une salle du campus.
D’un point de vue de la formation, il y a des projets scientifiques qui permettent de travailler en groupe, de s’initier au métier de chercheur et de découvrir des domaines impensables.
Le stage est aussi un gros atout pour le dossier du master mais aussi pour savoir si la recherche nous plaît avant de poursuivre nos études. Personnellement, au cours de ma licence, mon choix s’est orienté vers la recherche, mais, au cours de mon stage, je me suis finalement rendu compte que ce dernier était un peu trop solitaire à mon goût et que je n’y trouvais pas réellement ma place.
J’ai donc confirmé par ce stage mon choix d’être enseignante dans le second degré. Je garde tout de même un très bon souvenir de mon stage à Bologne en Italie. Cela m’a permis de voyager, pratiquer l’anglais et mon italien, manger de bonnes pâtes et pizzas, sociabiliser lors des voyages avec les autres Erasmus, m’ouvrir à un autre mode de vie et à d’autres codes sociaux de travail, etc.
Ensuite, j’ai réalisé le master Enseignement Scientifique et Recherche (Maths fonda) à Toulouse. Le début du master a été rude, car le rythme est plus soutenu qu’en licence, on demande de rédiger nos démonstrations de façon différente qu’en licence et la marche de niveau est haute, et on est beaucoup moins encadrés qu’en licence : il a fallu beaucoup de motivation. D’après mes camarades en chimie et physique, pour eux, le master, c’était simple : dans le sens où ils étaient dans les majorants de leurs promos. Avoir été en PS a tout de même des avantages pour les projets ou les DM et qu’on puisse toujours s’entraider même en ayant fini les PS.
Pour moi, ma licence en PS, ça a été un très bon moment de ma vie, je ne regrette pas du tout d’avoir fait cette licence et j’espère que vous pourrez vous y épanouir ! "
Instagram : @l02cassis